Comme beaucoup d’association, ODIL a contribué à l’Été du Lac en dispensant un atelier auprès des enfants. Ces derniers se sont emparés des caméras pour filmer de leur point de vue cet événement incontournable de la saison estivale montcellienne.
On vous partage leurs images et on en profite pour interroger Amélie Ghulam Nabi, conseillère municipale déléguée à la jeunesse et à l’origine du projet.



Revenons ensemble sur la genèse du projet Été du Lac et comment il a évolué sur ces 5 années ! Quels sont les chiffres, les retours de la population ?

L’Été du Lac, c’est une idée-promesse. On l’a eu pendant la campagne. L’idée de réinvestir les lieux-clés de Montceau-les-mines. La promesse de rendre aux Montcellien.ne.s ce qui est à eux.
La première edition était en 2014. Elle se tenait sur un mois seulement (Juillet) et a éte preparée sur 2 mois ! Mokrane Khier (auparavant en charge du projet, maire-adjoint au cadre de vie) a été l’architecte des 2 premières éditions.
Dès la 2ème année, l’Été du Lac a été étendu sur les deux mois d’été. Le succès a été immédiatement au rendez-vous. Je pense que c’était une demande, celle de ceux qui ne partent pas en vacances mais aussi une demande collective, celle de se retrouver.
Aujourd’hui nous sommes à environ 15000 visiteurs sur 2 mois (pour la 3ème année consécutive). On touche les familles du Bassin Minier mais aussi de Paray, Charolles, Le Creusot, etc.
Nous avons démarré avec à peine 3000 personnes, puis 6000, puis 9000 et nous nous stabilisons maintenant.

Cela semble être un vrai projet populaire, quelles sont les ambitions politiques (au sens noble du terme) derrière cet événement ?

Qu’on le veuille ou non, tout projet municipal est politique dans le sens qu’il crée du commun dans la cité. Moi je n’ai pas peur de dire que quand nous l’avons mis en place, nous avions de vrais convictions populaires. La gratuité est aujourd’hui notre cheval de bataille. Comment offrir un service excellent, se renouveler autant que de confirmer avec des moyens restreints ? La question est purement politique et ça me va. Nous sommes une équipe disparate, héterogène, pas toujours facile à convaincre et appréhender. Mais ce que nous avons fait là-bas sur ces deux mois d’été, c’est, en tout cas pour moi, une réelle fierté. C’est un magnifique travail d’équipe.