Souvenez-vous, il fut une époque bénie, où on ne parlait pas de masques en extérieur, presque pas de masques du tout d’ailleurs. Où Omicron n’était qu’une prévision pessimiste et lointaine, tout comme Éric Zemmour candidat. C’était il y’a à peine deux mois, mais les mondes d’après se grand-remplacent mutuellement, plus vite que ne se répand un variant.

C’était il y a deux mois donc et tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin, mais qu’importe les saisons, car de tous temps, par tous temps, les bougres ont de la constance, le mouvement conserve, jamais ne meurent les gens qui dansent.
En octobre, entre les gouttes, Dancing People Don’t Die a battu son plein. Pour sa troisième édition et après une année de « on sait pourquoi », le festival electro de LaPéniche, a de nouveau rassemblé les gens qui aiment bouger leur ‘uc du côté de Chalon, autour d’une programmation volontariste sur l’esprit de fête dans l’inclusivité.

Comme les années précédentes nous étions invités à jeter notre oeil curieux dans les recoins des salles sombres et en retranscrire l’ambiance, on a confié ça à un nouveau et talentueux collaborateur d’ODIL, Simon Later.
Checkez l’AfterMovie juste en dessous

Et puis nous, on aime danser, mais on aime aussi causer.
L’équipe de Lapéniche nous a de nouveau fait confiance pour porter un sujet communément défini : La place des corps dans nos lieux de cultures.
Ça donne un débat en 2 parties avec plein d’invité·e·s, mêlant les regards d’artistes, publics, bénévoles et leurs rapports divers à leurs enveloppes.

Découvrez ça ci-dessous, au choix, en vidéo ou en audio.

En attendant la prochaine accalmie, une petite devise de la part d’un groupe disco des années 90/00.

Benjamin Burtin, Novembre 2021