Aller à l’école, c’est obligatoire de 6 à 16 ans ! Tout le monde y passe !
Mais après ça, quel est le mode d’emploi ?
Où aller, que faire ?
Quel chemin emprunter pour réaliser ses rêves, en découvrir d’autres ou juste survivre ? Le moment post-bac est une zone d’incertitudes.
S’orienter, faire ses voeux, les lycéens doivent choisir !

Nous ne sommes pas tous armés de la même manière face à l’éducation et faire des choix sur son avenir si jeune peut vite devenir un exercice fastidieux.
Motivation, accès à l’information, finances, parcours extra-scolaire, chacun est soutenu de manière différente ; selon son milieu social ou son origine géographique notamment.

Parcoursup, l’imposture, le 25/05/2018 par Un Collectif d’Universitaires sur Libération [https://bit.ly/2S6Ub4q]

Depuis cette année, les bacheliers utilisent la plateforme Parcoursup pour accéder aux études supérieures.
Ce nouvel outil a été mis en place en mars 2018, suite à la Loi ORE [Orientation et Réussite des Étudiants], et succède à APB [Admission Post-Bac]
Le but ? Selon le gouvernement, mieux orienter les lycéens, palier au manque de capacité d’accueil dans certains établissements, éviter « l’échec » des premières années principalement.
Désormais donc, plus de tirage au sort ( comme c’était le cas avec APB ), mais une liste de voeux ( jusque 10 ), un CV et une lettre de motivation par voeu.

C’est à partir de ces informations que les universités choisissent les candidats adéquats, selon ses propres critères pour faire fonctionner l’algorithme de cette nouvelle plateforme.
Suite à cela, les lycéens peuvent recevoir une réponse positive, une réponse négative, une mise sur liste d’attente ou bien l’acceptation du choix sous condition de remise à niveau.

Les formations universitaires et publiques sont les principales touchées par ce changement.
Or, parmi toutes les autres formations de l’enseignement supérieur, elles demeuraient les plus égalitaires en terme d’accessibilité, puisque la clé d’entrée en était l’obtention du baccalauréat.

Cause de nombreuses manifestations étudiantes, blocus dans les facs, contestations en masse, cette nouvelle manière de faire fait couler beaucoup d’encre !
La polémique ? Certains parle d’une sélection sociale masquée.


Chaque formation peut faire varier l’algorithme en fonction d’attendus particuliers, comme les résultats, le lycée de provenance, le taux de réussite au bac du lycée de provenance, le fait que le lycéen ait redoublé ou pas, ou encore d’autres critères discriminants qui sont passés sous silence.

Parcoursup, des algorithmes obscurs pour une sélection sociale bien réelle, Iris Serant le 25 mai 2018 sur le site Révolution Permanente [https://bit.ly/2XGXoc6]


L’origine géographique est possiblement un facteur de sélection. Du coup, quand on vient de Montceau, a-t-on les même chances que lorsque l’on vient d’ailleurs ?
De quelle manière la jeunesse est accompagnée sur le territoire, et que deviennent les laissés-pour-compte de ces réformes ?

Dans ce débat, l’orientation de la jeunesse, leur difficulté à faire des choix pour leur avenir dans un tel contexte et le sort de ceux qui décrochent !

Animé par Maëlle Ghulam Nabi, avec Hélène Sanna de La Mission Locale de Montceau-les-Mines, Quentin Pradines, sociologue, Audrey Rousseau et Flavien Carette, étudiants.